Matthieu Noli dévoile les secrets du Morbihan pour Commines

Pour la conception du guide et des parcours de visite Morbihan, l’équipe Commines a travaillé d’arrache-pied avec Matthieu Noli. Journaliste, romancier et surtout Morbihannais pur souche, il nous a prêté sa plume, sa pointe d’humour et sa parfaite connaissance des terres celtiques. Un pilote breton haut en couleurs et tout en bonne humeur !

Commines : Quel est ton ancrage dans le Morbihan, Matthieu ?

Matthieu Noli : Même si le berceau de ma famille se situe du côté de Saint-Gildas-de-Rhuys, je vais depuis ma naissance à Hoëdic. Un petit caillou situé dans la triangulation de Belle-Île et Quiberon, où j’ai la chance d’avoir une maison. C’est une île merveilleuse, surtout hors saison, où je découvre le plus grand des luxes : la déconnexion et le silence absolu.

C. : Quel lieu recommanderais-tu pour un premier séjour breton ?

M. N. : On ne peut faire l’impasse sur Vannes quand on explore le Morbihan ! Vannes ouvre sur le sublime Golfe du Morbihan enchâssé entre la presqu’île de Rhuys d’un côté et celle de Quiberon de l’autre. Et aujourd’hui grâce à Commines, le visiteur peut (re)découvrir cette ville en vivant une expérience immersive incroyable ! On y côtoie Anne de Bretagne, Vincent Ferrier, l’artiste Geneviève Asse… Muni du guide et d’appli, on plonge dans l’histoire de cette cité bretonne, de son patrimoine, de sa gastronomie, de ses légendes, etc.

C. : Qui dit Commines… dit gastronomie ! Alors quel gastronome es-tu ?

M. N. : J’ai eu la chance d’accompagner un ami marin-pêcheur pendant de longues années donc je crois que le Morbihan se découvre aussi par la mer. Mais je n’oublie pas l’odeur des immortelles dans la Lande, le fumet du bar sorti du four et bien sûr, les chants de marins qu’on entonne dans les troquets. « Quand à la côte à la nuit tombée, on chante encore sur les violons… » C’est le début de « Mon petit garçon », l’hymne officieux d’Hoëdic.

C. : Plutôt langoustines au Kari Gosse, galette-saucisse ou Kouign-amann ? 

M. N. : L’andouille de Guéméné à l’apéritif avec une bolée de cidre. Les langoustines de Lorient et les huîtres de la baie de Quiberon en entrée. Le bar sauvage des îles cuit au four tout simplement et pour finir un kouign-amann. Qui a dit que le bonheur était quelque chose de compliqué ?

C. : Quel est ton personnage préféré parmi ceux évoqués dans le guide Morbihan ? 

M. N. : J’ai eu la chance de rencontrer Yves Coppens à plusieurs reprises. C’était un homme fabuleux, d’une immense érudition et d’une grande modestie, comme tous les grands hommes. Mais j’aime beaucoup les femmes, la duchesse Anne, bien sûr et l’incomparable Sarah Bernhardt et j’ai un faible pour Marion du Faoüet, la Robin des Bois morbihannaise !

C. : Si tu devais décrire — en 3 mots — le Morbihan avec Commines, ton compagnon de voyage ?

M. N. : Trois mots…
– Evasion, car il n’est pas nécessaire d’aller au bout du monde pour s’évader.
– Horizons, car ils sont incomparables en Morbihan, surtout au soleil couchant.
– Racines, aussi surprenant que cela puisse paraître, car le Morbihan est une terre accueillante où chacun, même touriste d’un jour se sent vite enraciné.